Christian Lavieille en interview après le Silk Way Rally 2017
Après une carrière de pilote moto couronnée de nombreuses victoires et de deux titres de Champion du Monde d’Endurance, Christian Lavieille est passé sur quatre roues et sur la terre (les dunes, le sable) en 2003 afin de vivre un de ses rêves : participer au Dakar.
Aujourd’hui, fort de l’expérience accumulée, il est un des meilleurs spécialités de la disciple au monde et vient encore de le prouver en signant une superbe victoire sur le Taklimakan Rally (rallye le plus important de Chine, disputé sur 10 jours) suivi d’une seconde place sur le Silk Way Rally 2017, qui se dispute sur plus de 9 600 kilomètres entre la Russie et la Chine, en passant par le Kazakhstan (la route de la soie).
Afin d’en savoir plus sur ce pilote hors pair, PILOTE DE COURSE est allé à sa rencontre. C’est donc un interview exclusif, pour un pilote exclusif que nous vous proposons aujourd’hui. Christian Lavieille est sur PILOTE DE COURSE, c’est pour vous et c’est maintenant. Allez, c’est parti !!!
Interview de Christian Lavieille – 25 juillet 2017 :
Comment ça va ? Pas trop fatigué ?
Non ça va, un peu le décalage horaire à digérer. Quand tu fais 15 jours trois semaines (entre la Russie et la Chine, ndlr), il faut se recaler un petit peu. Encore cette nuit et puis ça ira. On va pas se plaindre, il y en a plein qui aimeraient être à notre place.
Deuxième place au général, avec une victoire d’étape alors qu’il y avait au départ trois Peugeot, deux Mini, des buggy … j’imagine que tu es satisfait ?
Je m’étais fixé un Top 5 au début. On savait que les Peugeot seraient imbattables à la régulière. Après, personne n’est à l’abri de problèmes mécaniques ou autres. Oui, on est content surtout pour le constructeur Baic Motor. On gagne le Taklimakan il y a un mois, là on fait deuxième. Pour une première c’est top.
Ton meilleur souvenir ? La victoire d’étape ? La deuxième place au général?
Les deux dernières étapes (Etape 12 et Etape 13), je savais qu’il y avait deux gros morceaux. J’aime bien le sable. Après c’est pas parce qu’on aime bien le sable qu’on est pas à l’abri de se faire piéger, de se planter. Je savais qui si on sortait de ces deux belles journées, ça serait payant. On gagne l’ES12 et on repasse devant (Bryce) Menzies et sa Mini. Le ledemain, je savais que si on mettait un peu la pression sur Han Wei, il pouvait faire des erreurs. Il a fait une faute ou deux, nous on en a pas faite, ça c’est bien goupillé. Autant on a pas toujours été bon au début de course, autant on a fait une très bonne fin de course.
Quel a été ton moment le plus difficile ?
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