Raphaël Astier survole le WRC3 au Rallye Monte-Carlo 2017
Cette année encore, le Rallye Monte-Carlo, pour sa 85ème édition, nous a offert une petite page d’histoire comme on aime en voir. Entre une météo idéale pour un Monté-Carl’, des conditions de routes extrêmement changeantes et difficiles (pour les choix de pneus), les débuts des nouvelles WRC plus puissantes et plus agressives, l’arrivée de Toyota, le retour de Citroën, le transfert de Sébastien Ogier etc … les conditions étaient dignes des meilleures éditions.
Entre bonheur, rires, joies et larmes, un jeune espoir français qu’on ne vous présente plus a marqué d’une pierre blanche cette édition 2017 du plus célèbre des rallyes mondiaux. Raphaël Astier qui fêtait pour l’occasion son 26ème anniversaire, a remporté avec brio la catégorie WRC3 lors du Rallye Monte-Carlo 2017. Et ce, pour sa toute première participation.
Au volant d’une Peugeot 208 R2 en provenance de CHL Sport Auto, le jeune espoir français – copiloté par Frédéric Vauclare – n’a pas fait dans la demi-mesure. Jugez par vous même : vainqueur en WRC3, premier des deux roues motrices, 19ème au classement général, entouré par la Ford Fiesta R5 de Andrea Crugnola et celle de Ondrej Bisaha. Leader de bout en bout de sa catégorie, régulié, rapide et fiable, le pilote ardéchois a fait sensation.
Une facilité d’adaptation impressionnante
Que ce soit en traction (deux roues motrices avant) comme sur cette Peugeot 208 R2, en propulsion (2 roues arrières motrices) comme la BMW Z3M qui l’a révélé ou la Porsche 911 qui lui a permis de remporter ses premières victoires scratch (dont la Finale de la Coupe de France des Rallye 2016 à bord d’une Porsche 996 GT3 du Team Dumas), ou en 4 roues motrices avec la Ford Fiesta WRC, Raphaël a toujours montré une facilité d’adaptation impressionnante.
Mais ce qui fait la particularité de Raphaël Astier, ce qui fait la beauté de son parcours c’est certainement son coté self made man. Un jeune qui a su se construire seul, en dehors du système, en dehors des formules de promotions qui sont pourtant de nos jours la voie royale afin d’atteindre le très haut niveau. Un jeune qui a su réussir « à l’ancienne », c’est peut être ça la plus belle victoire de Raphaël Astier.
Celui qui rêvait de se jauger au gratin mondial en WRC2 lors de notre interview en juillet dernier (lire : Raphaël Astier Pikes Peak 2016), a certainement ouvert quelques portes afin de voir son rêve se réaliser. C’est en tout cas, tout le mal qu’on lui souhaite.
Encore joyeux anniversaire Raphaël et bravo !
Merci Jean-Michel pour cet article sur Raphael ce « self made man » super doué qui le mérite amplement .
Longue carrière a lui