F1 : La Malaisie comme tournant ?

F1 : La Malaisie comme tournant ?

Rendez-vous remarquable pour les uns, rendez-vous cauchemardesque pour les autres, le Grand Prix de Malaisie se déroule ce week-end. Cela sera la dix-neuvième et dernière édition de la course. Le 7 avril dernier, le Premier Ministre malaisien Najib Razak a fait comprendre au travers d’un communiqué que la F1 en Malaisie c’était fini : « Le conseil des ministres a décidé de mettre fin au Grand Prix de Formule 1 à compter de 2018, compte tenu de la faible rentabilité comparé à ce que coûte l’accueil de la course ». Une nouvelle qui ne ravie pas les fans de F1.

Le Circuit de Sépang est l’un des plus rapides et techniques de la saison. Avec ses 15 virages repartis tout au long des 5,54 Km d’asphalte, il fait la part belle aux monoplaces qui possèdent le plus d’aerodinamisme. Les moteurs des F1 aussi sont mis à rude épreuve ici. Ils seront utilisés à plein régime sur environ 62% du tour de piste entre vendredi et dimanche. Ce week-end les pilotes devront de nouveau jouer avec la météo et espérer un temps clément. Pour ce quinzième meeting de la saison, Pirelli a fait le choix d’amener 3 trains de pneus pour piste sèche et 2 pour la pluie.

Pneus pour piste sèche			Pneus pluie
Tendres	Medium	Durs	Intermédiaires	Pluie

Aux mauvais souvenirs d’Hamilton

Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres, ce dicton résume bien le Grand Prix de Malaisie 2016 de Lewis Hamilton. Alors qu’il domine la course sous un soleil de plomb, le moteur de sa Mercedes rend l’âme. Des flammes puis de la fumée s’échappent de l’échappement de la monoplace. « No no », s’exclame le pilote Anglais à la radio. Toto Wolff se prend la tête dans les mains, le titre s’échappe pour le pilote numéro 1 de la marque à la flèche d’argent. Une cuvée 2016 du GP de Malaisie qui couronnait aux deux premières places les Red Bull de Ricciardo et Verstappen. Troisième, le futur champion du monde Nico Rosberg sait que  l’abandon d’Hamilton lui facilite clairement la tache dans la course au titre.

Et cette année le rendez-vous Malaisien arrive dans les mêmes conditions que l’an passé. Hamilton, encore lui ne doit pas gâcher un point s’il veut renouer avec la courrone mondiale. Derrière lui, Sébastian Vettel sait qu’il doit absolument gagner pour remonter voir dépasser Hamilton au classement des pilotes. L’allemand possède le plus beau palmarès du paddock sur le circuit de Sepang. Vainqueur ici en 2010, 2011, 2013 et 2014 il connait par coeur chacun des  5440 mètres de bitume de la piste. Le pilote de Heppenheim peut compter sur le savoir faire de la Scuderia Ferrari ici, à Kuala Lumpur. L’équipe de Maranello a reporté 7 fois cette course dont la première édition en 1999.

Baptême du feu pour Gasly

Il y a 14 ans Kimi Raikkonen remportait sur ce circuit la première course de sa carriere. Cette année il y aura aussi une première celle de Pierre Gasly. Le pilote Français a été nommé en début de semaine par la Scuderia Torro Rosso pour remplacer Danil Kvyat ce week-end. « C’est mon rêve de gosse qui se réalise. Depuis que j’ai six ans, je veux devenir pilote de Formule 1 », a déclaré ému le pilote de 21 ans à Yahoo Sport.

Le pilote de la filière Red Bull poursuit : « Je suis arrivé en Malaisie lundi après-midi. Ce n’est que ce matin (mardi, ndlr) qu’on est venu me confirmer que je roulerai ce week-end à la place de Kvyat » révèle t-il. C’est donc un nouveau pilote français qui s’ajoute sur la grille de départ du championnat du monde de F1. Avec l’entrée de Pierre Gasly en F1 la France assoie son statut de nation la mieux représentée dans ce sport.

Vidéo GP de Malaisie 2017

Comme avant chaque rendez-vous du Championnat du monde de F1, retrouvez les 5 choses à savoir sur le GP de Malaisie.

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