Ogier : « les sensations terre sont venues très vite »

Ogier : "les sensations terre sont venues très vite"
Ogier : "les sensations terre sont venues très vite". Photo (c) : Aurelien Vialatte / Red Bull Content Pool

Sébastien Ogier : « les sensations terre sont venues très vite »

Les pilotes de rallye français ont toujours eu l’étiquette de spécialiste de l’asphalte. Il faut reconnaitre que nos routes et nos rallyes (du rallye régional au Championnat de France) sont plus axés sur cette surface.

Ainsi, si on remonte 25 ans en arrière on se rappelle de Didier Auriol ou François Delecour. Deux pilotes de pointe qui ont été d’entré dans le coup en Championnat du Monde des Rallyes sur cette surface.

Puis est arrivée la période des Kit-Car avec les frangins Panizzi ou le regretté Philippe Bugalski. Une période qui a encore un peu plus enfoncé le clou. Gilles Panizzi devenant même le « Tarmac Expert » pour les uns et le « Tarmac Master » pour les autres. A ses débuts, Sébastien Loeb était également spécialement redouté sur asphalte.

De son coté, Sébastien Ogier marque sa singularité. Il faut reconnaitre que son passif familial n’est certainement pas étranger à la chose, comme il l’explique dans cet échange. Un échange où le sextuple champion du monde revient, entre autre, sur ses débuts sur terre en France puis en Championnat du Monde des Rallyes. C’était en 2008, au Mexique…

Sébastien Ogier : "les pièges sont nombreux"
Sébastien Ogier et sa nouvelle arme. photo (c) : DR

Quand as-tu piloté pour la première fois sur terre ?

« En rallye, ça devait être avec Rallye Jeunes peu avant le début de la saison 2006, car le Volant Peugeot 206 débutait alors par le terre de l’Auxerrois. Avant ça, dès l’âge de huit ans, mon père m’avait récupéré un petit kart cross et j’avais eu l’occasion d’en faire sur le circuit de Saint-Laurent-du-Cros, non loin de chez moi. »

Qu’as-tu alors pensé des sensations ressenties sur cette surface ?

« C’est vrai qu’en France, on a eu pendant longtemps une culture plutôt asphalte, mais de mon côté, les sensations terre sont venues très vite. Je m’y suis presque plus rapidement senti à l’aise, que sur le bitume. Peut-être est-ce ce côté glisse qui se rapprochait du ski. En tout cas, j’ai eu la chance dès le début de ma carrière de pouvoir disputer un championnat mixte et c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Aujourd’hui, il y a de moins en moins de spécialistes de telle ou telle surface, et les nordiques sont aussi devenus très performants sur le tarmac, ce qui fait que c’est également plus disputé quelle que soit la course. »

Quel est ton meilleur souvenir du Mexique ?

« Assurément l’édition 2008. C’était alors ma toute première manche mondiale, et elle s’était soldée par une victoire en championnat du monde Junior. Débarquer ainsi dans cet univers et que ça se passe de suite aussi bien, c’était un peu comme vivre un rêve éveillé ! »

Après un départ donné en plein cœur de Mexico, sur la célèbre place Zocalo en 2017, l’organisation est revenue à la traditionnelle cérémonie à Guanajuato. Qu’en penses-tu ?

« C’était exceptionnel d’aller ainsi au centre de Mexico, même si l’aspect logistique avait été un peu plus délicat, mais Guanajuato reste un endroit à part où nous prenons beaucoup de plaisir à revenir chaque année. L’ambiance y est unique, et c’est la seule cérémonie de départ de la saison où on ressent une telle ferveur populaire ! »

Qu’as-tu fait des paires de santiags habituellement offertes au vainqueur ?

« J’avoue que je ne les ai jamais remises en dehors du podium, si ce n’est l’an passé pour conduire la moto utilisée pour rallier l’aéroport de suite après l’arrivée ! Mais j’en ai gardé en souvenirs, j’ai aussi conservé tous mes trophées de victoires, sauf un du Mexique justement, qui était sans doute un peu trop beau et qui a malheureusement disparu dans un voyage. Je n’ai pas d’espace qui leur est dédié chez moi mais c’est un projet que j’ai pour plus tard, j’ai toutefois encore l’espoir d’en remporter quelques-uns donc j’attends pour avoir une idée concrète de la place nécessaire ! »

Vous en savez à présent un peu plus sur Sébastien Ogier avant le Rallye du Mexique 2019 qui se déroule du 7 au 10 mars du coté de Guanajuato. Pour allez plus loin :

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A propos Jean-Michel Marcelin 2620 Articles
Créateur du site PILOTE-DE-COURSE.COM. Rédacteur et pilote amateur en rallye. Passionné de sport auto en général, Rallye, Formule 1, RallyCross, Rallye-Raid, Drift, Sim Racing et bien d'autres ... ainsi que du spectacle et du Fun à l'américaine.

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