Victor Cartier : « un mois d’octobre très chargé »
Victor Cartier se prépare un mois d’Octobre de folie. Entre la Championnat de France des Rallyes Junior, la finale de la Coupe de France et la pré-Finale de Rallye Jeunes, il n’aura pas le temps de chômer. A 21 ans, cet étudiant ingénieur en Mécanique et Conception est actuellement en stage dans la structure Easy Rally en tant qu’Ingénieur d’Exploitation. De quoi baigner encore un peu plus dans le milieu.
Après deux podiums consécutifs sur les deux premières manches sur terre du Championnat de France des Rallyes Junior (Langres et Lozère), derrière le redoutable duo Hugo Margaillan et JB Franceschi, ce jeune natif de Préty en Saône-et-Loire s’apprête à en découdre ce week-end (7 et 8 Octobre) sur les spéciales du Rallyes Terre des Cardabelles. Pour le Championnat Junior il fait confiance à Auto Meca, la structure de Manu Guigou qui assure l’assistance de sa Ford Fiesta R2J, alors qu’en Coupe de France il roule sur une originale Toyota Yaris A5.
L’occasion était trop belle. Nous sommes aller à sa rencontre. Victor Cartier est aujourd’hui sur PILOTE-DE-COURSE.COM. C’est pour vous et c’est maintenant. Allez c’est parti …
Victor Cartier : La passion et les débuts
A quel âge as-tu commencé à t’intéresser au sport automobile ? D’où te vient cette passion ?
Mon père fait des rallyes depuis que je suis né, donc j’ai toujours vu une voiture de course dans notre garage… Je montais régulièrement à côté de lui lors des sorties sur circuit, même si je ne voyais pas la piste ! Je n’ai alors pas attendu d’avoir le permis pour conduire, j’ai dû commencer vers mes 10 ans. J’ai roulé pour la première fois sur circuit une semaine avant ma première leçon de conduite avec l’auto-école ! J’ai également pris le volant de la Clio V6 Trophy GT+ de mon père sur circuit le lendemain de mon opération des dents de sagesse, rien de mieux pour se remettre !
Peux tu nous décrire ta toute première expérience en Sport auto ?
Pour ce qui est du rallye, j’ai copiloté mon père pour la première fois lors de la Finale de la Coupe de France à Autun en 2011 en ouverture dans une Clio Ragnotti N3, je n’avais pas encore 16 ans, on alternait avec ma soeur dans le baquet de droite, une boucle chacun ! La deuxième fois en course cette fois ci, c’était au rallye du Suran 2012 le jour de mes 16 ans, on ne pouvait pas faire plus tôt…
Avant de passer derrière le volant en rallye, Nicolas Bernardi m’a d’abord appris les bases sur le circuit terre de St-Brès avec ma Yaris, j’ai alors fait un paquet de kilomètres. Il m’a également aidé à la prise de notes.
Quel est ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir est peut-être la dernière spéciale du Rallye des Cévennes 2015. C’était la spéciale la plus technique, très étroite, des pierres partout, beaucoup de passages en aveugle, le tout de nuit sur 16 km, j’avais vraiment adoré ! La Finale de la Coupe de France à Lunéville aussi l’année dernière, sûrement le premier rallye où j’ai attaqué du début à la fin, on aurait pu sortir une dizaine de fois mais on a vraiment pris notre pied avec Fabien mon copilote.
Victor Cartier : Actualité chargée
Ton actualité se situe sur le Rallye Terre des Cardabelles. Peux tu nous en dire plus ? Objectif ?
Pour les Cardabelles, forcément on va essayé de refaire un podium comme pour les deux manches précédentes, mais ce n’est jamais facile, une crevaison est vite arrivée et tout le monde est là pour la même chose…
Quelle est la suite de ton programme d’ici la fin d’année ?
Le mois d’Octobre va être très chargé pour moi ! Je vais visiter la France les 5 week-ends qui arrivent ! Les Cardabelles à Millau, la Finale à Marseille, Les Cévennes et je suis également qualifié pour la Pré-Finale de Rallye Jeunes à Nimes !
Tu arrives à t’adapter facilement de la Fiesta à la Yaris ? Comportements globalement proche ? Moteurs assez différents, non ?
Les deux voitures sont complètement différentes niveau pilotage ! Ça me fait travailler sur moi-même, et ce n’est pas plus mal pour ne pas prendre de mauvaises automatismes. La Fiesta est solide, on peut taper dedans sans se poser de question, ça tiendra. Je la trouve bien plus agréable à piloter sur terre que sur asphalte. Ma Yaris est plus légère, plus nerveuse, plus réactive, elle a tout d’une grande ! Mais les cardans restent d’origine, il faut donc y aller progressivement à chaque reprise des gaz. Je peux aussi m’entraîner à régler mon châssis avec les amortisseurs 3 voies et les triangles réglables, choses que la Fiesta n’a pas.
L’argent, l’avenir et les rêves
Parlons argent à présent, si tu le veux bien. Combien te coute la participation à un rallye ? Et comment finances-tu cela ?
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